Mon élevage de Roséicollis

  Mai 2002 – Jany Lecomte

 Après des années d’élevage de canaris et d’exotiques je me suis tourné vers les crochus, grandes perruches mais surtout ma passion va vers les inséparables en priorité les rosécollis.

 Je m’intéresse d’abord à la reproduction et à tous les problèmes que l’on peut y rencontrer . Je travaille plusieurs mutations, la première qui est la plus importante pour moi est l’aile grise masque rose et masque orange.

 Je travaille aussi sur le lutino, le panaché, le masque orange et les facteurs foncés.

Logement :  

Je  me suis fabriqué un local près de ma maison, une pièce d’élevage de 5 sur 3  où j’élève mes roséicollis et des volières extérieures où j’élève mes grandes perruches.

 Ma pièce d’élevage est isolée et chauffée. J’ai installé évier, eau courante, une ventilation et un ionisateur afin d’obtenir une bonne qualité de l’air. La lumière est un mélange naturel et de néons True-Lite branchés sur un teamer.

Cages :

J’ai fabriqué une batterie d’élevage de 12 cages – parois carrelées – le tout est modulable.

Les nids coulissent et sont faciles d’accès – dimension 25 à 30 cm de long 15 cm de large  - le trou d’entrée est un peu plus important que la grosseur de l’oiseau.

 Les tiroirs sont munis d’une grille sous laquelle je mets une feuille de journal facilitant le nettoyage et évite que les oiseaux se souillent les pattes. Je n’oublie pas le sable et l’ os de seiche dans un petit pot posé sur la grille. 

Mangeoire : 

J’utilise des petits pots très bien adaptés pour les roséicollis ainsi ils gaspillent beaucoup moins.

Mon mélange : 10kg alpiste, 2,5kg millet blanc, 2,5kg millet jaune, 1kg millet roux, 2kg gruau, 1kg riz paddy, 0,400gr chènevis.

Boisson :

J’ai installé des abreuvoirs à flotteur branchés sur l’alimentation de la maison avec un système de chasse d’eau, très pratique un petit coup de brosse tous les deux jours et voilà… «pour les vitamines ou pour la mue j’enlève le flotteur de l’abreuvoir »

 Reproduction :  

Je prépare mes oiseaux pour reproduire d’octobre à mai selon les couples, cela me permet d’avoir des jeunes fins prêts pour les concours de la saison suivante. Je vous conseille de faire reproduire des oiseaux au minimum âgés d’un an.

Nourriture 

Pendant la période de repos :

 Plus de nid – mélange de graines roséicollis plus une poignée de tournesol deux fois par semaine– os de seiche – pâtée une fois par semaine plus des vitamines occasionnellement.

 Nourriture 

Pendant la période de reproduction :

 Mis en place du nid.                                                                                                             Graines roséicollis . Graines germées : (blé, tournesol, dans un seau d’eau pendant 48 heures bien rincées, égouttées).                                                                                                    Ma pâtée : (1kg de Bévo canaris – 1kg de  pâtée insectivore – 250gr de germe de blé – une cuillère à soupe de levure de bière par kilo).

 Materiaux pour la construction du nid :

Branches fraîches d’arbres tendres, saule ou arbre fruitier, paille, herbe sèche. Ils font souvent deux pièces, entrée et chambre (the loft…).

 Ponte : 

Ils pondent comme les autres grandes perruches un œuf tous les deux jours, Certaine femelle couve après le deuxième œuf parfois à la fin de la ponte. 

Parfois je remplace l’œuf pondu par un œuf factice, je le dépose sur de l’alpiste et le retourne deux fois par jour, au 4eme œuf je les remets au nid, j’arrive ainsi à regrouper les éclosions mais ce n’est pas systématique. 

Naissance : 

Les petits naissent souvent entre 21 et 25 jours voir plus.

Tout dépend si la femelle couve bien, si la pièce n’ est pas trop sèche, etc.

Je ne mire pas forcément les œufs, on voit dans le nid avec l’habitude les œufs plus foncés donc fécondés, je n’enlève pas les œufs clairs, ils servent d’appui pour les jeunes, je les enlève bien plus tard vers une dizaine de jours.              

                       Nourriture bébés :  Je mets à la disposition des parents : pâtée, graine germée, pain trempé et essoré dans du lait « lait en poudre demi écrémé », branches de millet surtout pour le sevrage, branches de saule « elles peuvent éviter le piquage des jeunes ».

Bagues :

Si vous voulez baguer vos jeunes, il faut le faire vers 8 à 10 jours, diamètre 4,5. Les jeunes sortent du nid vers six semaines les parents continuent à les nourrir une quinzaine de jours. 

Cahier d’élevage :

 Très important lorsque l’on a plusieurs couples. 

Concours :

Suite logique d’une saison d’élevage, il permet de connaître les qualités et les défauts des oiseaux pour pouvoir ainsi améliorer son élevage. 

Conclusion :

Je ne vous parlerai pas des problèmes rencontrés dans l’élevage « à débattre dans le forum », ni de la génétique, des mutations, Jean-Luc nous en  a déjà bien parlé dans son site, peut-être un autre sujet qu’un éleveur pourrait développer. 

En espérant que mon expérience vous soit profitable. 

          Amicalement  JANY  

                                                                               Jany.lecomte@wanadoo.fr

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